«Au pied d’une colline embaumée de jasmin...un p’tit port pas bien grand comm’en font les enfants, des bistrots tout autour, du pastis, de l’amour»... ces paroles de la chanson du port de Golfe-Juan sont écrites par Robert Chamfleury dont la musique composée par Louis est créée pour les pêcheurs et chantée par Jean Fabrézy * à la fête de la Saint-Pierre.
* Son vrai nom était J.Fabre, issu d'une vieille famille de Golfe-Juan, il joua le rôle de Ramirès dans l'opérette la "Belle de Cadix" en 1945 au Casino-Montparnasse au côté de Luis Mariano. youtu.be:8uRMZ_CrzWo diaporama sur les fêtes de la Saint-Pierre
Ponton des pêcheurs au fond "l'Escale"
Louis et Tomas à gauche lors d'une fête de la Saint-Pierre sur le port de Golfe-Juan (années 50)
Les pointus
La terrasse chez "Marcel"
Au premier plan la maison que la famille louait les saisons d'été
Ce petit port devient «la maison de l’orchestre», idéalement placé, au calme, à quelques encablures de Juan. Madeleine, Louis, les enfants, les musiciens y emménagent les saisons d’été. Louis est passionné de pêche, il achète un bateau «le vagabondo» avec Constant le mari de Térésa, chanteuse de l’orchestre. Les sorties en famille aux Iles de Lérins sont fréquentes, Madeleine, en bonne niçoise prépare les pissaladières, les pan-bagnats, les petits farcis, les beignets de courgettes, le tout accompagné d’un vin du Pays. Ca sent bon le Comté de Nice. Au Golfe, ils sympathisent très vite avec les «locaux», en particulier avec les pêcheurs tous des bons vivants comme eux. Les Merry Boys se retrouvent à l’heure de l’apéro sur la terrasse «chez Marcel» (actuel Bistrot du Port) et très vite ce lieu où les galéjades, les rires et la bonne humeur sont présents attire du beau monde. On y voit Picasso, Chamfleury, Champi (Roger Champenoit) humoriste parisien et bien d’autres... Sur le port, Chamfleury ouvre un restaurant spectacle «La vache enragée».
Ce parolier écrit de nombreuses chansons dont cette parodie de «El Rancho Grande» célèbre chanson Mexicaine qui devient «Ah! que la ferme est grande» (et surtout la fermière est jolie et généreuse!) enregistrée et interprétée par les Merry Boys.
Pour la Saint-Pierre et avant de partir jouer à Juan, L’orchestre fait l’ouverture du bal à la grande joie des pêcheurs et des Golfe-Juanais. Chamfleury ne rate jamais l’occasion de chambrer le Maire Paul Derigon présent aux premières tables.
Robert Chamfleury sur la terrasse du restaurant "la vache enragée"
Eddie Constantine devant la Vache Enragée dans Lemmy pour les dames
Louis compose une musique pour la Saint-Jean et son bal place Bellino qui deviendra la place Berger, près de la poste, paroles de Chamfleury "C'est la Saint-Jean" fête des boulistes. La chanson est créée par Georges Alban, chanteur fantaisiste réputé, connu et apprécié dans les cabarets parisiens et au Madison Square Garden lors de sa carrière franco-américaine, il devient le directeur artistique du Casino de Juan-les-Pins.
G. Alban et Louis accroupis au milieu des enfants
Collection privé M. Soldano partition dessinée par Henri Cevoule
Imprimerie Durero
Il compose aussi 2 nouvelles chansons: "vive le club nautique" et les "Iles de Lérins" parolesd'Elie Millon
De nombreuses fêtes sont organisées : bataille de fleurs, du mimosa
1952-53
1945-46
1961
1961
http://youtu.be/8uRMZ_CrzWo
VALLAURIS
La Capitale de la Poterie n’est pas en reste, Louis compose 2 chansons pour Marguerite Foucher et Maxime Bélliard: la Valse de Vallauris et la Marche de Vallauris. Elles sont créées et enregistrées par les Merry Boys sur disque Artem à Nice. Les partitions dessinées par Picasso sont vendues au bénéfice des oeuvres sociales de la cité.
La Marche de Vallauris devient l’Hymne de la commune jouée chaque année pour les grandes occasions par la fanfare la Lyre d’Argile.
Ce peuple d’agriculteurs, d'horticulteurs, de potiers, de céramistes qui parle le provençal et s’exprime avec ces mains, autant pour tourner, pour pétrir que pour jouer aux boules, célèbre la Sainte-Anne et la Saint-Sauveur et va très vite sympathiser avec l’orchestre.
Les Merry Boys participent à de nombreuses fêtes organisés par la ville. Picasso, Cocteau, et Tomas avant une corrida en 1955
Les Merry Boys avec Picasso
Imprimerie : Arnera éditeur : asso des potiers de Vallauris
il faut que je vous raconte un anecdote sur tonton louis et tata mado comme j'appelais ma marraine (elle avait horreur de ce diminutif) elle faisait des raviolis délicieux et au piemont les hommes avaient l'habitude de manger un petit bol de raviolis ..au vin ,avant le plat avec la sauce et le fromage...mais c'était interdit à la table de madeleine. et on nous disait : si vous en voulez ce sera à la cuisine. je ne sais pas si c'était le gout de l'interdit , mais mon père , son oncle et l'adolescente garçon manqué que j'étais , nous nous régalions....il faudra que j'essaie à nouveau de gouter çà..ce blog , c'est toutr ma jeunesse !!!
ah! les raviolis de Mamy un régal, elle mettait tout son coeur pour les préparer, de longues heures dans sa cuisine et nous nous les avalions en quelques minutes.
On peut revoir le restaurant "La vache enragée" avec sa jolie façade dans le film "Lemmy pour les dames" de 1962. On peut le situer dans la photo : "Au premier plan la maison que la famille louait les saisons d'été" à moitié caché derrière la voiture blanche, vers le milieu de la photo.
Merci pour votre contribution et l'info sur le film. Si mes souvenirs sont bons, dans les années 70 quand j'allais pêcher les mulets et les gobies en face sous les terrasses en pilotis, je passais devant et il y avait encore l'enseigne avec la vache. Je vais essayer de trouver et de visionner le film Cordialement
Merci pour la photo, c'était bien de cette enseigne en fer forgé que je me rappelais et sur la façade on peut apercevoir le dessin de la vache en carreaux peut-être fait par un céramiste de Vallauris.
il faut que je vous raconte un anecdote sur tonton louis et tata mado comme j'appelais ma marraine (elle avait horreur de ce diminutif)
RépondreSupprimerelle faisait des raviolis délicieux et au piemont les hommes avaient l'habitude de manger un petit bol de raviolis ..au vin ,avant le plat avec la sauce et le fromage...mais c'était interdit à la table de madeleine. et on nous disait : si vous en voulez ce sera à la cuisine.
je ne sais pas si c'était le gout de l'interdit , mais mon père , son oncle et l'adolescente garçon manqué que j'étais , nous nous régalions....il faudra que j'essaie à nouveau de gouter çà..ce blog , c'est toutr ma jeunesse !!!
ah! les raviolis de Mamy un régal, elle mettait tout son coeur pour les préparer, de longues heures dans sa cuisine et nous nous les avalions en quelques minutes.
RépondreSupprimerOn peut revoir le restaurant "La vache enragée" avec sa jolie façade dans le film "Lemmy pour les dames" de 1962. On peut le situer dans la photo : "Au premier plan la maison que la famille louait les saisons d'été" à moitié caché derrière la voiture blanche, vers le milieu de la photo.
RépondreSupprimerMerci pour votre contribution et l'info sur le film. Si mes souvenirs sont bons, dans les années 70 quand j'allais pêcher les mulets et les gobies en face sous les terrasses en pilotis, je passais devant et il y avait encore l'enseigne avec la vache. Je vais essayer de trouver et de visionner le film
SupprimerCordialement
Une photo de la vache dans le film
Supprimerhttp://image.toutlecine.com/photos/l/e/m/lemmy-pour-les-dames-03-g.jpg
Merci pour la photo, c'était bien de cette enseigne en fer forgé que je me rappelais et sur la façade on peut apercevoir le dessin de la vache en carreaux peut-être fait par un céramiste de Vallauris.
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